Union pour Versailles
L’engagement des agents municipaux est essentiel pour la vitalité et la qualité de vie de notre ville
Face à des défis nouveaux et exigeants, notre équipe municipale s’était engagée en 2020 à vous présenter un bilan de ses actions pendant cette mandature qui s’achèvera en mars 2026.
Si cet exercice habituel de la démocratie locale, que chaque municipalité réalise, valorise nos nombreuses actions accomplies ces dernières années, c’est aussi l’occasion pour nous de rendre hommage dans ce magazine au professionnalisme et à la grande réactivité de l’ensemble des agents de la Ville.
Ces derniers sont animés par une ambition commune : agir pour Versailles.
Animateurs, agents administratifs, agents de structures culturelles et artistiques, bibliothécaires, auxiliaires de vie sociale, de puériculture, de soins, soignants, agents de structures médicosociales et médicotechniques, éducateurs, cuisiniers, agents sociaux, policiers municipaux, agents des centres sportifs, agents techniques… Leur travail de terrain, leur proximité avec les habitants et leur investissement dans la vie locale font d’eux des acteurs incontournables du développement de notre ville. Valoriser leur rôle et reconnaître leur engagement est essentiel pour continuer à répondre aux attentes des Versaillais.
Ces 5 dernières années, malgré les nombreuses contraintes que nous avons tous rencontrées, ils ont répondu présents, notamment pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ou la crise sanitaire de la Covid-19 en 2020.
Ils ont accompli leur travail avec un grand dévouement et un engagement sans faille. Ils ont fait vivre la ville, en prenant soin des autres et en travaillant pour le confort de tous les Versaillais, et ont su répondre à de nombreuses urgences tout en assurant la continuité du service public.
En 2025, plus que jamais, les Versaillais attendent que nous soyons à leurs côtés face à un avenir incertain et dans un monde où les changements s’accélèrent. C’est ce que nous tentons de faire chaque jour avec l’ensemble des agents de la Ville qui nous permettent de tenir ce cap.
Si Versailles reste une ville agréable à vivre, c’est grâce à eux. Nous tenons ici à les en remercier très chaleureusement !
La majorité municipale
En avant Versailles
Du pain et des jeux… et de la décivilisation qui vient
Pourquoi les Versaillais ne seraient-ils pas contents ? Ils aiment leur mois Molière (et nous aussi !), leur biennale d’architecture, leur allée des moutons. Ils plébiscitent leur Maire, a!able et accessible, divers droite non encarté : il est l’ami de tous et ne veut contrarier personne, ce qui fait de lui un parfait exécutant de la macronie, mais après tout, les Versaillais ont voté Macron, encore Macron, et un député macroniste, et encore un député macroniste.
De toute façons, il est d’usage de dire que pour la gestion de la ville, les étiquettes politiques ne comptent pas. Que beaucoup de villes peuvent être fort bien gérées par des équipes dévouées d’élus de différents bords, qui oeuvrent ensemble à la rénovation de la voirie et au bon équipement de l’école communale. Après tout, qu’est-ce que l’administration de la ville, avec l’entretien des bâtiments communaux, le fleurissement des jardins publics, la construction d’un nouveau gymnase, aurait à voir avec la politique ?
Aujourd’hui, tout. Tout à voir avec la politique, dans la mesure où la folie législative et normative conduit l’Etat, ou l’Union européenne, c’est selon, à s’immiscer dans tous les aspects de notre vie quotidienne. La commune n’a plus d’autonomie, elle se fait le relais et l’exécutant (on serait tenté de dire : l’exécuteur) de ces innombrables dispositions qui viennent entraver les libertés « pour notre bien », compliquent tant notre quotidien, freinent tant la croissance de nos entreprises.
Pire, cette prolifération de lois, emprise kafkaïenne sur notre vie, est tout sauf neutre. Elle procède le plus souvent de biais idéologiques, de considérations environnementales ou sociétales, dont les effets sont chaque jour plus manifestes : détruire la famille, fragmenter la nation, briser l’élan économique, affecter la santé et même, aujourd’hui, attenter à la vie.
Le mal, disait la philosophe Hannah Arendt, qui a cherché à comprendre la Shoah, n’est pas produit par des personnes exceptionnellement mauvaises. Il advient quand l’homme cesse de s’interroger sur le sens de ses actes. Quand les hommes se font les rouages de dispositions mauvaises et injustes, non par adhésion, mais par absence de réflexion. C’est ce qu’elle a appelé la banalité du mal.
Cette semaine de mai 2025, la plus effroyable loi depuis celle de 1975 légalisant l’avortement est examinée par le Parlement. La loi sur l’euthanasie, qui prétend encadrer mais sera immanquablement élargie. Voici donc la réponse que nous donnons à la faiblesse, à la souffrance, au désespoir, à la solitude, à la pauvreté ? Mourez donc. Dans quelle civilisation la mort est-elle une solution ? Quelle est cette folie antichrétienne, de prétendre livrer à la mort « par compassion » ?
Dans la grande décivilisation qui vient, chacun joue un petit rôle. A l’état-civil, sera réputée décédée de « mort naturelle » la personne ayant subi une injection létale, comme le stipule l’amendement n°AS895. Mensonge. Et le premier magistrat ne dira rien. Lâcheté. Banalité du mal.
Céline Jullié pour En avant Versailles !
enavantversailles@gmail.com
Vivre Versailles - Écologie citoyenne
Du conseil de quartier à de véritables assemblées citoyennes participatives
Les conseils de quartier ont été créés par la loi du 27 février 2002 qui pose l’obligation pour les communes de plus de 80 000 habitants de créer un ou plusieurs conseils de quartier dont le rôle est de développer la participation citoyenne. La ville de Versailles a été pionnière dans ce domaine, avec la création de conseils de quartier, dès 1977. Avec presque 50 ans d’existence, ne serait-il pas temps d’actualiser cette entité « conseil de quartier » ?
On constate que d’autres types d’assemblées citoyennes émergent de plus en plus dans certaines communes, telle Poitiers (même nombre d’habitant·es que Versailles). Les citoyen·nes ont ainsi la possibilité de dépasser les clivages partisans pour s’engager dans un débat constructif et rechercher des solutions aux défis sociaux et politiques. L’objectif est de créer un espace où les habitants, par quartier par exemple, peuvent débattre, proposer des idées, élaborer des solutions concrètes et décider de leur mise en oeuvre aux côtés des élu·es des expert·es et des services techniques de la ville. Cela redonne du pouvoir d’agir aux habitant·es, développe la culture du discernement, recrée un lien de confiance et forme les habitant·es aux affaires publiques.
Quelques idées simples (et qui ne coûtent rien) pour la prochaine mandature :
• asseyons-nous en cercle pour plus de convivialité et pensons à nous présenter tous et toutes dès que quelqu’un·e intègre le conseil ;
• gardons le tirage au sort (mis en oeuvre au moment du COVID) des citoyen·nes/ associations qui se proposent ;
• choisissons-nous un responsable parmi les membres du conseil qui aura comme rôle pour un an de faire du lien avec la mairie ;
• choisissons-nous un·e secrétaire, une rôle « facilitation » qui animera les réunions en faisant circuler la parole de façon plus fluide, mais aussi un·e gardien·ne du temps qui veillera à ce que les réunions respectent le temps imparti, pour que les réunions de conseil de quartier ne ressemblent pas à nos habituelles réunions de travail ;
- un mandat d’un an pour chaque rôle, allégera la tâche et on peut espérer que cela permettra à certain·es de ce fait d’oser se lancer. Ces choix pourront prendre de nouvelles formes, l’élection sans candidat·e qui met sur le devant des personnes qui n’ont jamais pensé à s’engager, la décision par consentement qui permet de déployer la culture du consentement, le tirage au sort, ou encore toute autre forme démocratique encore peu connue et utilisée.
Tous ces outils sont au service de chacun·e pour une meilleure prise en compte des besoins et des idées de tous·tes, mais ils ne fonctionneront que si chacun·e participe avec l’intention d’être à l’écoute de l’autre sans posture ni idée figées et définies d’avance.
Vous avez sûrement aussi plein d’idées, n’hésitez pas à nous en faire part !
PS : Cette idée de tribune m’a été inspirée par ma participation au conseil de quartier depuis un an comme « représentante des habitants ».
Texte de Sophie
Liste Vivre Versailles
élu.es Stéphanie Belna & Moncef Elacheche
contact@vivreversailles.org • www.vivreversailles.org
Ensemble vivons Versailles
Bilan de mandat au conseil municipal
La majorité essaie de nous convaincre qu’il fait toujours bon vivre à Versailles et ne se prive pas de communiquer sur les réalisations lors de réunions publiques dans chaque quartier, opportunes à un an des élections municipales. Les politiques publiques sont-elles pour autant à la hauteur des enjeux ?
Sur le plan de la sécurité, quelles sont les politiques de sauvegarde et de résilience face aux risques de catastrophes climatiques et d’augmentation des violences (montée du trafic de drogue, des intégrismes religieux et politiques) ? Les camions de plus de 10 tonnes continuent de traverser la ville et la voirie est négligée dans certains quartiers. En matière de logement, on a vu les dégâts que peuvent causer un permis de construire délivré avec légèreté ou le retard dans la procédure de mise en sécurité pour des immeubles menaçant ruine (rue du Vieux Versailles, rue de la Paroisse). Une fronde de riverains a réussi à bloquer un projet de centre d’hébergement social près de la gare Rive droite au motif que celui-ci risquerait d’amener des nuisances sociales, alors que la ville paie une amende de près de 1 million d’euros pour non respect de la loi SRU, ce malgré la loi 3DS. Les fresques de street art du quartier Jussieu ne font pas oublier que la rénovation des HLM n’a pas amélioré les problèmes d’humidité dans certains appartements. Dans le domaine de la santé, on déplore la baisse du nombre de médecins traitants, la fermeture annoncée de la seule maternité restant à Versailles (la Clinique des Franciscaines), le temps d’attente aux urgences (plus de 4 heures en moyenne), le retard dans l’élaboration et la présentation aux élus du plan de prévention santé 2024 – 2026 annoncé en mars 2024. En matière de fin de vie, on est soulagé d’apprendre qu’on aura de la place au cimetière grâce à la bonne gestion des concessions funéraires mais plus inquiet de la période qui précède. On justifie le faible nombre de lits en soins palliatifs (12 ? !) par la politique de soins à domicile. Si nous sommes nombreux à vouloir y mourir, cela reporte la charge matérielle et mentale sur les proches aidants. En matière de handicap, malgré nos recommandations en conseil municipal, on ne sait pas quel est le taux de commerces accessibles dans la ville, combien il y a d’enfants sans solution de scolarité, ni si les places de parking correspondent aux besoins (si elles sont vides, il faut les rendre aux autres automobilistes). Les investissements sont insuffisamment priorisés au regard des besoins sociaux et des dettes financière et écologique du pays. La stratégie numérique et d’utilisation de l’intelligence artificielle comme levier d’efficacité reste à définir.
Vous aimez notre ville, avez envie de la faire rayonner ? Rejoignez-nous ! Notre objectif : rassembler largement des citoyens engagés pour agir dans la concertation et pour le bien du plus grand nombre.
Anne-France Simon
ensemblevivonsversailles@gmail.com
Ensemblevivonsversailles.fr
Rassemblement pour Versailles
5 ans déjà !
Être élu d’opposition — et surtout de proposition — n’est pas une tâche aisée. Sur de nombreux dossiers, nous avons pu travailler de façon constructive, avec sérieux et constance, avec la majorité, au-delà des différends politiques, dans l’intérêt des Versaillais. C’est cette conception exigeante mais ouverte de la vie démocratique que le Rassemblement pour Versailles défend sans relâche.
Saluons le travail remarquable des agents de la Ville. Sans eux, aucune décision municipale ne pourrait aboutir. Grâce à leur engagement quotidien, Versailles reste une ville agréable à vivre, malgré les diffcultés croissantes. Car oui, notre commune n’est pas épargnée par les réalités nationales : érosion budgétaire, montée de la violence et perte du pouvoir d’achat frappent les foyers versaillais.
Gouverner Versailles ne peut se résumer à une gestion technique. C’est un acte politique, qui engage la ville dans des relations permanentes avec l’agglomération, le département, la région et l’État. À ce titre, il n’est pas recevable que la majorité municipale soit en contradiction quasi constante avec l’action gouvernementale : cette posture affaiblit notre ville. De plus, depuis trop longtemps, le débat au sein de l’équipe municipale est absent, et le conseil municipal est réduit à une chambre d’enregistrement.
Il ne suffit plus d’avoir une vision uniquement patrimoniale de Versailles. Si notre ville est emblématique par son histoire, elle mérite aussi d’être un véritable territoire d’innovation. Relever les dé#s actuels suppose une ambition renouvelée, tournée vers l’emploi, la jeunesse, les transitions et la sécurité.
Des villes comme Perpignan ou Beaucaire, dirigées par le Rassemblement National, prouvent qu’une autre politique est possible. À Perpignan, les habitants ont retrouvé la confiance grâce à des mesures fortes sur la sécurité et la propreté. À Beaucaire, les comptes ont été redressés et les services renforcés. Ces exemples démontrent qu’avec courage, rigueur, proximité et volonté, on peut renouer avec le bon sens et la prospérité.
Le bilan de ce mandat doit nous servir de leçon : gérer sans vision politique claire a montré ses limites. Plus que jamais, Versailles a besoin d’une ambition nouvelle. Forte de son histoire et de ses atouts, notre ville mérite une équipe municipale courageuse, capable d’agir au-delà du quotidien pour la protéger, soutenir le pouvoir d’achat et porter un vrai projet d’avenir.
Versailles a besoin d’une alternance et d’un équilibre démocratique rétabli. Une seule voix ne peut prétendre incarner toutes les sensibilités d’une ville aussi diverse : la pluralité du débat fait la richesse de la vie locale. J’invite donc tous les Versaillais désireux de s’impliquer à nous rejoindre dans la campagne à venir. Le scrutin municipal de 2026 sera l’occasion de redonner du souffle à notre démocratie locale et de construire ensemble l’avenir de notre ville. Construisons ensemble le Versailles de demain, plus sûr et plus prospère.
Je vous souhaite un bel été.
Votre élue, Anne Jacqmin
Rassemblement pour Versailles
anne.jacqmin@versailles.fr
Le réveil démocratique et solidaire
Rayonnement de Versailles
Juin rime avec le mois Molière pour les Versaillais. Des soirées pour découvrir ou revoir des pièces de théâtre. Molière a eu le courage de faire rire les hommes de leurs propres folies et faiblesses. Quelle élégance pour dénoncer avec humour et sans mépris. Le maintien de cet événement culturel est à saluer et à valoriser.
En mai a démarré la BAP, événement qui fait aussi parler de notre ville et permet de renforcer le prestige de deux de ses écoles : l’École Nationale Supérieure d’Architecture et l’École nationale supérieure de paysage). Tout cela sans impacter le budget de notre municipalité. Nous disons bravo !
Ces deux événements participent du rayonnement de Versailles. Mais notre prestige pourra-t-il devenir pérenne si Versailles ne devient pas une ville résiliente adaptée aux changements climatiques ?
Notre cité a été construite par étapes. À chaque nouvelle construction, les architectes ont utilisé les connaissances et matériaux en répondant aux besoins de leur époque. Quelles sont nos besoins aujourd’hui ?
Nous héritons d’une ville historique avec un périmètre de sauvegarde du bâti bien défini. Comment l’adaptons-nous aux changements climatiques pour les constructions existantes ?
Un principe écolo est de ne pas démolir les bâtiments existants mais de les adapter aux deux nouveaux défis : vieillissement de la population et réchauffement.
Pour le secteur bâti sauvegardé (public et privé), Versailles pourrait engager une politique plus affirmée d’adaptation des bâtiments anciens aux changements climatiques, travaux qui pourraient contribuer à une convention d’adaptation des villes patrimoniales aux changements climatiques. Convention entre l’Etat, les architectes, les services de la ville, les associations environnementales et les citoyens. Nous sommes étonnés de n’avoir pas vu la naissance d’un prix annuel pour la meilleure rénovation thermique d’une maison et d’un bâtiment. Cela générerait une reconnaissance forte pour les citoyens qui sont passés à l’action. Tout cela sans délaisser le prix actuellement donné pour le ravalement.
La résilience d’une ville ne se construit pas par la seule adaptation des bâtiments mais nécessite un changement de mentalité quant à nos modes de vie et de consommation.
La France hexagonale, la Corse mais aussi l’Europe dans son ensemble se réchauffent plus vite que la moyenne planétaire. Cela devrait se traduire dans notre pays par une hausse des températures moyennes de +2 °C en 2030 (source Météo France).
Le cycle de l’eau sera extrêmement impacté et nous connaîtrons une intensification des événements extrêmes : vagues de chaleur, sécheresse, pluies intenses, feux de forêt…
Le défi de résilience est énorme mais nécessaire.
Nous sommes à votre écoute pour en parler lors de nos permanences : mardi et samedi sur rendez-vous en nous envoyant un mail à :
versailles2020@le-reveil-democratique-et-solidaire.fr