Avant guerre, le service de la Voirie urbaine dispose déjà de quatre engins automobiles pour le balayage et l’arrosage des voies publiques, prélude à une mécanisation de l’entretien de la voirie urbaine dans l’Entre-deux-guerres puis dans les années Cinquante.

Complétant les tonneaux à traction par chevaux, deux premières arroseuses automobiles sont acquises en 1909 pour l’entretien des chaussées macadamisées, en parallèle aux premiers essais de goudronnage des voies contre l’usure du macadam et la production de poussière. En 1914, elles seront réquisitionnées par l’autorité militaire dès le début de la mobilisation, comme beaucoup d’engins de voirie des communes suburbaines.

C’est l’annonce de la tenue imminente de la conférence de la Paix à Versailles, avec la nécessité d’assurer la propreté des grands axes, qui précipitera l’achat par la Ville de deux nouvelles arroseuses en avril 1919.

Entre 1949 et 1951, une enquête auprès de différentes communes est menée par la direction générale des Services techniques de la Ville concernant l’automatisation du ramassage des produits balayés dans les caniveaux : soit pour Versailles pas moins de deux cent dix kilomètres, dont le nettoyage est assuré par treize balayeurs chaque jour ou une à quatre fois par semaine selon les voies.

L’acquisition en 1952 d’une balayeuse-ramasseuse permet au service Propreté de nettoyer tous les jours quarante kilomètres de caniveaux, à la vitesse de 4 km/heure, sur une largeur de chaussée d’1,60 mètre.

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