Effie habite à Splott, un quartier de Cardiff, touché par la désindustrialisation, le chômage et la paupérisation. C’est le genre de fille qu’on évite de regarder dans les yeux quand on la croise dans la rue, qu’on se permet de juger l’air de rien. On croit la connaître, mais on n’en connaît pas la moitié.
Tous les lundis, elle se jette dans une spirale d’alcool et de drames, et émerge au bout de trois jours d’une gueule de bois pire que la mort pour mieux recommencer.
Et puis, un soir, l’occasion lui est offerte d’être plus que ça.
L’itinéraire d’un enfant pas gâté, une histoire toute banale d’une fille défavorisée qui tente de survivre. Ça semble basique, à la Ken Loach, c’est social et dur, mais avec humour, à l’anglo-saxonne : on ne s’apitoie jamais sur soi-même. Et une des facettes de cette écriture, c’est l’humour.
Un texte écrit à dessein dans une langue crue, qui vous étreint et dont on ne ressort pas indemne.
De Gary Owen, mise en scène Georges Lini.
Effie, c’est le genre de fille qu’on évite de regarder dans les yeux quand on la croise dans la rue, qu’on se permet de juger l’air de rien.