Dans son opéra, Mozart nous tend un miroir et sous le rire, nous voyons poindre un drame terriblement humain, celui de notre face à face avec la solitude.

Constance, une jeune espagnole, sa femme de chambre, Blonde, et le valet Pedrillo ont été capturés par des pirates, puis vendus comme esclaves au pacha Selim. Celui-ci, bel homme et bien intentionné, tombe amoureux de Constance et l’élève au rang de favorite du sérail. Les mois passent quand arrive Belmonte, le « vrai » fiancé de Constance, qui, incognito, s’introduit dans le palais du pacha avec la ferme intention de libérer sa belle. Mais c’est sans compter sur la vigilance maladive d’Osmin, le bras droit, sadique et ridicule du pacha… Et puis, Constance l’aime-t-elle encore… ? Est-ce que tout cela finira bien ? Assurément. Mais non sans surprises, larmes, sueurs froides et coups de théâtre !
J’ai bien l’intention de suivre la recette de Wolfgang. Les ingrédients qu’il préconise : vitalité, humour, piment, joie, tendresse, insolence, jeunesse, fraîcheur, allégresse, … et obtenir un spectacle heureux, drôle et léger, à déguster sans modération.
Laurent Serrano, metteur en scène.

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