Molière revient à la grammaire théâtrale de la farce avec coups de bâtons, quiproquos et duperies et à celle de la Commedia dell’arte avec des figures de jeunes premiers, vieux barbons et zannis.

Lorsque Molière écrit cette comédie en prose en trois actes, en 1671, il est l’auteur de plus d’une trentaine de pièces et à la tête d’une troupe qui porte le nom du roi Louis XIV. Sa notoriété est sans pareille. C’était l’année où était attendue Psyché au Palais-Royal, mais la salle des machines où elle devait être créée nécessitait des travaux plus longs que prévus. Les Fourberies de Scapin furent écrites dans l’urgence pour faire face à ce retard : dix-huit représentations en furent données avant que la première de Psyché fût possible. Après avoir composé de grandes comédies classiques, des comédies-ballets et même une tragédie-ballet, Molière revient avec cette pièce à la grammaire théâtrale de la farce avec coups de bâtons, quiproquos et duperies et à celle de la Commedia dell’arte avec des figures de jeunes premiers, de vieux barbons et de zannis.
Pour célébrer les 400 ans de la naissance de Molière, Omar Porras reprend Les Fourberies de Scapin, créées en 2009 à Genève.

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