La rue de la Ceinture

Cette voie figure sur les plans d’Ancien régime. Sur le cadastre de 1813, elle part de l’avenue de Picardie (avenue des Etats-Unis), à la hauteur des anciens pavillons de l’octroi reconstruits plus au nord en 1828. La rue donne accès au chemin menant à la Voirie (chemin de Fausses-Reposes) et se prolonge jusqu’à la « route de Chasse » marquant la limite du territoire communal, en empruntant à gauche du carrefour Saint-Nicolas le chemin des Grands-Bois (rue Bernard-de-Jussieu).

L’entrée de l’enclos du réservoir de Picardie se situait au n°1 et la barrière de l’octroi était implantée côté pair, face au chemin de la Butte de Picardie, jusqu’à sa suppression décidée en 1910. Élargie en 1871, la rue est pavée en 1925, en même temps que le chemin de Fausses-Reposes, tous deux permettant d’accéder aux installations de la Voirie (en particulier l’usine des vidanges).

En 1971, sa largeur est portée à quinze mètres en raison de l’urbanisation croissante en bordure de cette voie, sur laquelle débouche la nouvelle rue Antoine-Richard et des travaux de l’échangeur sur la RN 185 (avenue des États-Unis).

Sous l’Ancien Régime, le vocable de voirie désigne l’endroit où les vidanges sont transportées à partir de 1735, lorsque le Voyer de Versailles fait murer les « pierrées », construites par les habitants pour relier leurs fosses d’aisance aux aqueducs de la ville et à l’origine de nombreuses infections.

Par décision municipale du 24 juin 1813, la rue de la Voirie conserve son nom jusqu’à la barrière de l’octroi puis prend le nom de rue de la Ceinture (en lien avec l’accès à la limite ceinturant la ville). A la suite de courriers et pétitions des habitants de la portion de rue ayant gardé le nom d’origine, jugé peu flatteur, un arrêté du maire du 22 juin 1849 attribue la nouvelle dénomination à la totalité de la rue.