Le tunnelier a pris son départ depuis la gare Guyancourt en juin 2024, pour 6,8 km de creusement en direction de Versailles. Sur son parcours, il doit relier 3 gares, Guyancourt, Satory et Versailles – Chantiers, ainsi que 8 ouvrages de service.

À date, Awa a déjà creusé plus de de la moitié du tunnel ouest, puisqu’il lui reste un peu plus de 3 km à parcourir avant d’atteindre Versailles – Chantiers puis l’ouvrage Stade, qui marquera la fin de sa mission.

Le tunnelier devrait atteindre Versailles – Chantiers à l’été 2026, ce qui marquera la finalisation de l’ensemble du tunnel de la ligne 18.

En savoir plus sur la future ligne 18 du Grand Paris Express

Le choix du nom du tunnelier

Dans l’esprit de tradition de dénomination des tunneliers, une marraine issue du territoire traversé par le creusement a donné son nom à ce nouveau tunnelier. Il porte ainsi le prénom d’Awa Camara, présidente de l’association guyancourtoise « Second souffle » qui accompagne les parents d’enfants en situation de handicap.

Cette désignation a été le fruit d’un vote des élèves de cinq classes de 4e du collège Paul Eluard de Guyancourt. La Société des grands projets est intervenue lors de cours d’Histoire-Géographie pour présenter la ligne 18 et le futur tracé du tunnelier aux élèves. Les collégiens avaient ensuite le choix entre six personnalités féminines yvelinoises pour des votes organisés les 24 et 25 avril dernier. À l’issue du scrutin, le tunnelier a été baptisé « Awa » avec une importante majorité des voix.

Un creusement placé sous le signe de la sobriété

L’ensemble des pièces du tunnelier Awa a été utilisé lors du creusement de 5,9km de tunnel par le tunnelier Céline sur le tronçon Est de la ligne 18, entre les communes de Palaiseau et de Massy de 2021 à 2023. Le tunnelier Awa porte donc en son cœur une démarche de réemploi ambitieuse, qui s’accompagne d’une forte attention portée à l’énergie employée ainsi qu’aux déblais produits lors du creusement.

En effet, alimenté en énergies vertes, le tunnelier achemine quotidiennement les déblais excavés jusqu’au chantier de la gare Guyancourt où ils sont analysés et triés avant d’être intégralement revalorisés.

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