Parcours d'un élu engagé

François de Mazières est né le 22 mai 1960 à Tarbes. Il fait ses études à Versailles au collège Saint-Jean-de-Béthune puis au lycée Hoche et entre parallèlement au Conservatoire.

Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris et élève de l’ENA, François de Mazières commence sa carrière dans le corps préfectoral. Il épouse Christine de Mazières, magistrate à la Cour des comptes, avec qui il a un enfant.

Il est sous-préfet à Moulins et à Besançon avant de gérer les crédits des préfectures en administration centrale. Il effectue sa mobilité à l’Inspection Générale des Finances et devient chef de cabinet du ministre de l’économie en 1993, où il est également chargé des questions de décentralisation.

Il est nommé en 1995 à l’Inspection Générale des Finances où il effectue plusieurs années d’audit sur des organismes recevant des financements publics, puis rapporteur du Conseil Général des Impôts, organisme rattaché à la Cour des comptes, chargé du bon emploi de la fiscalité et notamment des études des niches fiscales.

Entre 1995 et 2008, il est adjoint au maire de Versailles (UDF), chargé de la Culture. En 1996, il crée Le Mois Molière avec l'aide de deux cents bénévoles et dirige depuis ce festival dont il assure la programmation théâtrale.

En 2000, il devient directeur général de la Fondation du patrimoine, fondation d’intérêt général spécialisée dans la préservation du patrimoine de proximité. Il met en place un système de souscription pour les petits édifices faisant appel à la générosité publique. Il est l'auteur de l'essai La Culture n’est pas un luxe, ou la fin du jacobinisme français, préfacé par Jacques Rigaud.

Mon parcours est d’abord marqué par l’amour de la Culture, qui est pour moi le meilleur antidote au pessimisme.

En 2002, il est nommé conseiller culture et communication du Premier ministre Jean- Pierre Raffarin, où il coordonne notamment l’élaboration de la loi sur le mécénat, ainsi que plusieurs textes relatifs au fonctionnement du secteur culturel et audiovisuel. Il est nommé en 2004 à la tête de la préfiguration de la Cité de l’architecture et du patrimoine pour créer ce nouvel établissement à caractère industriel et commercial.

En 2006, il écrit Versailles en scène, l’aventure du Mois Molière où il revient sur la création du festival.

En 2007, la Cité est inaugurée par le Président de la République Nicolas Sarkozy, qui lance, sur les conseils de François de Mazières, une consultation internationale de grands architectes autour de la question du Grand Paris.

Par la suite, François de Mazières reste étroitement associé à cette réflexion, utilisant ses connaissances de maire et de président de la Cité de l’architecture et du patrimoine. Il fait de cet établissement un lieu prospectif où sont notamment programmées des expositions sur l’habitat écologique, la place de la nature en ville ou encore la question des transports. Il utilise ses liens avec le monde économique pour établir des partenariats publics et privés, indispensables au fonctionnement de l’établissement.

Il se présente aux élections législatives de 2012 avec le soutien de la droite et du centre dans la première circonscription des Yvelines, à la place d’Étienne Pinte. Sa suppléante est Suzanne Blanc, première adjointe du maire centriste de Montigny-le-Bretonneux. Il remporte cette élection avec 56,75 % des voix et démissionne de la présidence de la Cité de l’architecture et du patrimoine.

Il est réélu maire de Versailles en mars 2014 au premier tour avec 55 % des voix. Député apparenté UMP puis LR, il défend la même année un amendement à l’Assemblée nationale prévoyant un tirage exceptionnel du loto à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, dont les bénéfices seraient affectés à la préservation du patrimoine par l'entremise du Centre des monuments nationaux ou de la Fondation du patrimoine.

En 2017, il choisit de se consacrer à sa ville et de ne pas briguer un second mandat de député, en raison de la loi du 14 février 2014 interdisant le cumul de fonctions exécutives locales avec le mandat de député ou de sénateur. Il est réélu en 2016 président de la communauté d'agglomération Versailles Grand Parc, mandat qu'il exerce depuis 2008. Par ailleurs, en 2017, il écrit l'essai Le Grand gâchis culturel, en collaboration avec Olivier Le Naire.

Désigné en octobre 2017 par Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France pour être commissaire général de la première édition de la Biennale d’architecture et de paysage (Bap !), François de Mazières conçoit cet événement qui a lieu de mai à juillet 2019 en collaboration avec les écoles nationales supérieures d'architecture et de paysage de Versailles, le Château de Versailles, le Louvre et la Société du Grand Paris. « L’homme, la nature et la ville », thème de cette première édition, est guidé par l’après-COP21 et la nécessité de réfléchir sur nos modes de vie et leurs impacts sur notre planète.

Il est réélu maire de Versailles en mars 2020 au premier tour avec 63 % des voix, et président de la communauté d’agglomération Versailles Grand Parc, le 7 juillet de la même année.

Après le succès de la première édition en 2019, la Bap! revient en 2022 à Versailles. Pour la seconde édition, le commissaire général François de Mazières choisit le thème « Terre et villes ». Il poursuit sa réflexion et questionne la place de la terre et de ses usages. De mai à juillet 2022, neuf expositions et pavillons sont portés par dix institutions : l'École nationale supérieure d'architecture de Versailles (ENSAV), l'École nationale supérieure de paysage (ENSP) – où se déroulent l'essentiel des expositions et manifestations de la Bap! – trois établissements culturels nationaux, le Château de Versailles et le Musée du Louvre, la Cité de l'architecture et du patrimoine ; deux entités de la Région Île-de-France : l'Institut Paris Région et l'Agence des Espaces Verts, la Métropole du Grand Paris, la Société du Grand Paris et la Ville de Versailles.

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